A Belém, point de départ de 2 chemins de randonnées signalisés
Signalisation sur les arbres de la forêt ( PP MZ 03)
PP MZ 01, en randonnée avec Arcádio
En étant basés à Belém, il y a beaucoup de balades et visites intéressantes que vous pourrez faire à pied sans avoir besoin d’un véhicule. Vous pouvez donc décider de n’y avoir recours que durant une partie de votre séjour. Avec une voiture (véhicule de location, ou voiture avec chauffeur-guide de notre équipe), vous avez accès dans la journée à pratiquement tous les points d’intérêt de l’île, que ce soit dans l’intérieur ou en bord de mer.
Belém est le point de départ de six chemins de randonnée signalisés. Plusieurs autres parcours de randonnée sont accessibles facilement : certains après une courte marche d’approche d’une demi-heure ou trois quarts d’heure ; nous pouvons vous conduire en voiture au point de départ des autres en quelques minutes ou dizaines de minute.
De ces randonnées, il y a pour tous les goûts et toutes les capacités : des petites promenades dans les bois ou les plantations d’une heure ou deux, à faire en famille, y compris avec des enfants, pourvu qu’ils soient un peu habitués à marcher (par exemple, les PP MZ 01, 02 et 09) ; des randonnées plus longues et un peu plus pentues, mais sans difficultés particulières ; et des randonnées exigeant plus d’entrainement et une bonne constitution physique, notamment dans le Parc National de l’Obô – jusqu’à l’ascension du Pico Sao Tomé (2024 mètres), qui n’est pas de l’escalade, mais doit être considérée comme une véritable expédition de trekking en forêt « vierge », se déroulant habituellement sur deux jours (on passe la nuit sous la tente à quelques centaines de mètres du sommet).
On trouvera la description de toutes ces randonnées sur le site saotome-principe-trekking.com, que nous vous invitons vivement à consulter.
Belém peut être également le point de départ de très nombreuses excursions en voiture. Dans l’intérieur de l’île : des visites de roças, ces vieilles plantations coloniales, avec leurs prestigieuses maisons de maître, souvent à l’abandon de nos jours, et à moitié en ruines, qui dégagent un parfum de nostalgie ; des routes et des pistes de montagne, pénétrant les murailles de verdure d’une végétation luxuriante, dominant des torrents au lit encaissé, pour arriver parfois à des points de vue dégagés jusqu’à la mer, ou à une cascade vaporisant ses embruns sur des arbres au feuillage ruisselant ; ou, en descendant vers le littoral, de petites routes sinueuses dans un paysage serein de bananiers et de bosquets, bordées de maisons en bois devant lesquels jouent des enfants rieurs… Et jusqu’au bord de mer, jamais bien loin, longé par des routes en corniche dont chaque virage découvre de nouveaux points de vue mariant mer et pentes abruptes et conduisant à de petites plages au fond de criques tranquilles – et peu fréquentées.
Outre les plaisirs de la baignade dans des eaux dont la température descend rarement en-dessous de 24°, vous pourrez aussi, sur réservation avec nos partenaires, effectuer des sorties en mer en bateau ; notamment à la recherche des baleines qui fréquentent nos côtes particulièrement entre juillet et octobre ; et des groupes de dauphins joueurs qui donnent leurs spectacles de ballet tout au long de l’année.
Le réseau routier est de qualité très inégale. Revêtement excellent sur la plupart des routes autour de Belém, ainsi que le long de la côte Est et Sud jusqu’à Sao Joao dos Angolares ; exécrable sur les routes du Nord et de l’extrême sud de l’île, ainsi que dans de nombreuses rues de la capitale, qui semblent avoir subi un bombardement aérien. Les pistes, en terre battue ou, en montagne, partiellement empierrées, qui desservent certaines zones rurales, sont praticables toute l’année, sauf exceptionnellement lors de pluies intenses. Mais vous devez savoir que même les meilleures routes de ce réseau (relativement dense) sont extrêmement étroites et sinueuses ; et que le bord de route est semé de chiens, poules, petits cochons, et piétons humains (notamment de turbulents écoliers en bandes) dont la présence doit vous inciter à la plus grande prudence. Sur longs trajets, une moyenne de 40 km/heure doit être considérée comme un maximum ; sur les environs de Belém et de la capitale, mieux vaut tabler sur une m,oyenne effective de 25 km/h.
Vous pourrez, dans ces conditions, préférer avoir recours à un chauffeur que conduire vous-même un véhicule de location. A vous de juger.
Mentionnons en outre que les cartes routières que vous pourrez trouver (avec difficulté : à l’Office du Tourisme de la capitale, malheureusement souvent en rupture de stock ; dans certains grands hôtels) sont d’une inexactitude notoire. Heureusement, la signalisation par panneaux indicateurs n’est pas totalement absente – bien qu’elle soit, pour la densité et la clarté, encore assez loin des critères européens.